[Numérique] – Le Sénat déclare l’« état d’urgence numérique ! »

Dans le cadre de la mission d’information sénatoriale « Lutte contre l’illectronisme et inclusion numérique », plusieurs auditions ont eu lieu.

Après les opérateurs, c’était au tour des associations de venir témoigner, mercredi 17 juin. Pour les sénateurs, cette deuxième série d’auditions vient confirmer l’« état d’urgence numérique ».

Revoir la Table-ronde des associations

ATD Quart-Monde, la Cimade, la Croix-Rouge, la Fédération des acteurs de la solidarité, le Secours Catholique ou encore Emmaüs, tous alertent les pouvoirs publics sur la nécessité d’un vaste programme de formation au numérique des travailleurs sociaux. L’enjeu ? Garantir l’effectivité des droits dans le contexte de dématérialisation de l’administration souhaitée par le gouvernement. Le Sénat le rappelle dans son communiqué, l’échéance « 100 % de services dématérialisés d’ici 2022 » inscrite dans le plan Action publique 2022 arrive à grands pas.

C’est dans ce contexte que les associations, acteurs majeurs de l’accompagnement individualisé au contact des citoyens les plus fragiles, ont un rôle essentiel à jouer d’« aidant numérique ». Mais pour mener à bien leur mission de médiation, les travailleurs sociaux manquent « de moyens financiers appropriés ou d’un référentiel unique et partagé », souligne le Sénat. Pour le rapporteur Raymond Vall (RDSE ‑ Gers), l’accélération de la dématérialisation de la vie citoyenne doit conduire à « rééquilibrer le rythme » : « La formation au numérique doit aller à la même vitesse que la dématérialisation, laquelle doit systématiquement prendre en considération le risque d’exclusion numérique, en associant des usagers dans la conception des sites et en veillant à leur ergonomie. » / Par – Le 23 juin 2020.


Une autre audition s’est tenue lundi 22 juin, avec une table ronde consacrée au risque d’illectronisme dans l’enseignement universitaire, avec :

  • Younès BENNAMI, vice-président Transformation numérique de l’Université Sorbonne Paris-Nord,
  • Benjamin MARTEAU, directeur du groupement d’intérêt public PIX,
  • Brigitte NOMINÉ, présidente de l’association VP NUM et vice-présidente Stratégie numérique de l’Université de Lorraine,
  • Isabelle OLIVIER, vice-présidente Numérique et Innovations Pédagogiques de l’Université de Grenoble-Alpes,
  • Nicolas POSTEC, vice-président délégué chargé du Développement numérique de l’Université du Mans.

Revoir la Table-rondes des universités


Pour en savoir plus sur cette mission d’information du Sénat Lutte contre l’illectronisme et inclusion numérique :
Article Parlera
Page dédié sur le site du Sénat

 

FacebooktwitterFacebooktwitter