[Outil] – Le CEFIL sortira en décembre « Parler Maths » : des fiches pédagogiques pour publics « alpha »

Toute l’équipe du CEFIL (Centre d’études, de formation et d’insertion par la langue) a le plaisir de vous annoncer en avant-première la création – et donc la sortie – de fiches pédagogiques en mathématiques « Parler Maths » prévue pour décembre 2020 (voir le flyer).
Pensées pour être intégrées aux cours de français, ou utilisées en parallèle des cours de français, elles visent un public adulte migrant qui a été peu scolarisé dans son pays d’origine et dont la compétence en calcul / raisonnement logique est encore à développer, par exemple dans le cadre de l’insertion professionnelle. Néanmoins, pour utiliser ces fiches, il est nécessaire d’être déjà communicant à l’oral en français.
Pour les créer, l’équipe pédagogique du CEFIL s’est basée sur sa propre expérience de l’enseignement du calcul / raisonnement logique à ces publics, ainsi que sur les formations initiales et continues des conceptrices sur le sujet, et des lectures. 🌞
Dans 2 mois, après avoir testé la démarche et travaillé de nombreuses semaines à la mise en forme de fiches claires et faciles à utiliser, nous allons partager en téléchargement gratuit 23 fiches pédagogiques prêtes à l’emploi sur le site internet du CEFIL, grâce au soutien de la DAAEN (devenue DIAN depuis peu) : en savoir plus !

[Eclairage] – Passer un DELF ou un TCF pour ses démarches administratives (carte de résident / naturalisation) : quelles différences ?

Remise Des Diplômes, L'Université, La Malaisie ÉtudiantUne personne relevant du Français Langue Étrangère (FLE) peut avoir le souhait ou le besoin de faire évaluer son niveau de compétences en langue française, à l’écrit et/ou à l’oral, par exemple :
– afin de valoriser ses progrès et son niveau actuel aux yeux de ses proches,
– en lien avec un projet d’insertion ou d’évolution professionnelle,
– en amont de démarches administratives relatives au droit au séjour en France (carte de résident ou naturalisation)

Les Centres Ressources Illettrisme de la région Auvergne-Rhône-Alpes mettent régulièrement à jour (et créent !) les ressources à votre disposition, qui vous permettent de mieux comprendre le fonctionnement des niveaux, certifications de français, et de mieux informer, conseiller et orienter les publics que vous accompagnez, qui se posent ce genre de questions !

Naviguez parmi les Ressources pour connaitre les niveaux de langue du cadre européen, pour mieux comprendre les liens qu’il y a entre le niveau de maitrise du français et les démarches administratives (carte de résident, naturalisation) ou le fonctionnement des diplômes et tests de français qui permettent de justifier de son niveau (DELF /TCF : quelles différences ?)…

→  En savoir plus sur les TESTS et DIPLÔMES de Français Langue Étrangère

→  Liens entre niveaux de maitrise du français et droit au séjour

NOUVEAU [FR] – Passer un DELF ou un TCF pour ses démarches administratives
(carte de résident / naturalisation) : quelles différences ?



Vous avez besoin ou envie de passer un examen de français langue étrangère
(DELF, TCF, etc.) près de chez vous ?

Accéder au moteur de recherche des centres d’examens !

[SIAE] – Proposer une formation « Savoirs de Base » à un.e salarié.e ?

Cette grille est le fruit du travail d’un groupe d’intervenants en Structure d’Insertion par l’Activité Economique (SIAE),
réunis dans le cadre d’un partenariat avec le Centre Ressources Illettrisme AFI/ECRIT 69.

Au cours de l’accompagnement d’un.e salarié.e en insertion, la formation est souvent une étape indispensable… mais la proposer à un moment inopportun (trop tôt ou trop tard) peut être contre-productif…

 

La problématique à laquelle nous avons réfléchi se décline de la manière suivante :

  • Comment s’assurer que c’est le bon moment pour proposer à une personne une entrée en formation ?
  • Quels sont les prérequis (au niveau connaissances mais aussi savoir-être) ?
  • Comment éviter que des personnes assistent à des formations sans vouloir travailler après ?
  • Comment identifier les pistes de progrès ou d’accompagnement avant d’envisager l’entrée en formation ?
  • En cours de formation, à quels aspects sensibles pour la personne rester vigilant ?

Un groupe de travail s’est donc constitué autour de cette thématique, souci de trouver des critères issus de la pratique des uns et des autres (voir participantes ci-dessous).

Nous proposons donc une grille d’analyse sous forme de cible, 9 axes et 4 niveaux pour chaque axe.
Voici les 9 axes dégagés :

  1. Créer des liens entre la théorie et la pratique
  2. Arriver à gérer l’incertitude en autonomie
  3. Etre disponible
  4. Maîtriser suffisamment la langue française
  5. Avoir des projets à moyen terme
  6. Identifier et nommer ses acquis
  7. Intégrer un collectif
  8. Etre conscient de ses besoins
  9. Maitriser les gestes mentaux

NB. L’objectif n’est pas de conditionner l’entrée en formation de la personne à l’acquisition du 4ème niveau pour chacun des axes, mais plutôt de conscientiser les différentes étapes.

Selon la formation envisagée, des adaptations seront nécessaires : entrer dans une formation qualifiante est plus exigeante en prérequis techniques, le manque de maitrise à l’oral pour les personnes non-francophones est parfois rédhibitoire… Nous nous sommes plutôt attachées à travailler sur les compétences « soft kills » qui favorisent un apprentissage en groupe réussi.

Cette grille sera améliorée grâce à vos remarques et expériences.
Merci de vos retours !


En savoir plus sur les 9 axes
et les 4 niveaux par axe

Grille d’analyse
→ Tableau synthétique

Grille d’analyse
→ Cible


Participantes au groupe de travail :

  • Karine DUSSURGET – SynergIAE 69
  • Fathia DEMDOUM – Ariel Services
  • Véronique LACROIX – Solidarités Services
  • Houda DEBOUBA – Solidarités Services
  • Muriel BOURDELIN – RIB
  • Laure SOUVIGNET – Régie de Quartier Eurequa
  • Dominique GENTY – AFI/ECRIT69

Contact pour plus d’informations : dominique.genty@afi3.fr

[Numérique] – Le Sénat déclare l’« état d’urgence numérique ! »

Dans le cadre de la mission d’information sénatoriale « Lutte contre l’illectronisme et inclusion numérique », plusieurs auditions ont eu lieu.

Après les opérateurs, c’était au tour des associations de venir témoigner, mercredi 17 juin. Pour les sénateurs, cette deuxième série d’auditions vient confirmer l’« état d’urgence numérique ».

Revoir la Table-ronde des associations

ATD Quart-Monde, la Cimade, la Croix-Rouge, la Fédération des acteurs de la solidarité, le Secours Catholique ou encore Emmaüs, tous alertent les pouvoirs publics sur la nécessité d’un vaste programme de formation au numérique des travailleurs sociaux. L’enjeu ? Garantir l’effectivité des droits dans le contexte de dématérialisation de l’administration souhaitée par le gouvernement. Le Sénat le rappelle dans son communiqué, l’échéance « 100 % de services dématérialisés d’ici 2022 » inscrite dans le plan Action publique 2022 arrive à grands pas.

C’est dans ce contexte que les associations, acteurs majeurs de l’accompagnement individualisé au contact des citoyens les plus fragiles, ont un rôle essentiel à jouer d’« aidant numérique ». Mais pour mener à bien leur mission de médiation, les travailleurs sociaux manquent « de moyens financiers appropriés ou d’un référentiel unique et partagé », souligne le Sénat. Pour le rapporteur Raymond Vall (RDSE ‑ Gers), l’accélération de la dématérialisation de la vie citoyenne doit conduire à « rééquilibrer le rythme » : « La formation au numérique doit aller à la même vitesse que la dématérialisation, laquelle doit systématiquement prendre en considération le risque d’exclusion numérique, en associant des usagers dans la conception des sites et en veillant à leur ergonomie. » / Par – Le 23 juin 2020.


Une autre audition s’est tenue lundi 22 juin, avec une table ronde consacrée au risque d’illectronisme dans l’enseignement universitaire, avec :

  • Younès BENNAMI, vice-président Transformation numérique de l’Université Sorbonne Paris-Nord,
  • Benjamin MARTEAU, directeur du groupement d’intérêt public PIX,
  • Brigitte NOMINÉ, présidente de l’association VP NUM et vice-présidente Stratégie numérique de l’Université de Lorraine,
  • Isabelle OLIVIER, vice-présidente Numérique et Innovations Pédagogiques de l’Université de Grenoble-Alpes,
  • Nicolas POSTEC, vice-président délégué chargé du Développement numérique de l’Université du Mans.

Revoir la Table-rondes des universités


Pour en savoir plus sur cette mission d’information du Sénat Lutte contre l’illectronisme et inclusion numérique :
Article Parlera
Page dédié sur le site du Sénat

 

[Numérique] – Le Sénat crée une mission d’information « Lutte contre l’illectronisme et inclusion numérique »

Le Sénat a créé une mission d’information « Lutte contre l’illectronisme et inclusion numérique », à la demande du groupe du Rassemblement démocratique et social européen. Le Sénat a procédé à la désignation des 23 membres de cette mission d’information, dont 5 sont sénateurs dans notre région Auvergne-Rhône-Alpes :

L’audition, lundi 18 mai, de MM. Christian Janin, Président de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI), et Hervé Fernandez, Directeur, par la mission d’information sur la lutte contre l’illectronisme et pour l’inclusion numérique, a confirmé, selon le rapporteur M. Raymond Vall (Groupe RDSE – Gers), « la pertinence de l’initiative sénatoriale d’élever ce sujet au rang de grande cause nationale nécessitant une forte impulsion politique« .

Avec des moyens trop modestes, 12 salariés et un budget d’un million d’euros, l’Agence est en effet confrontée à des défis de grande ampleur. Si son action a permis une définition consensuelle de l’illectronisme, ce dernier ne recoupe pas l’illettrisme, réalité que le manque de données fiables ne permet pas de mesurer avec précision. L’Agence a réussi à sensibiliser les formateurs et les développeurs des plateformes numériques publiques à la question de l’illectronisme. Toutefois, sa gouvernance pèche puisque le groupement d’intérêt public de l’ANLCI ne comporte, pour l’instant, ni le secrétariat d’État au numérique, ni les Régions alors qu’elles ont reçu la compétence de la formation au numérique.

Pour les sénateurs, le nouveau plan pluriannuel de l’Agence devra bâtir une coalition pour coordonner les initiatives de l’État, des collectivités territoriales et des associations. Pour lutter contre la fracture numérique, la mobilisation de tous est nécessaire. Mais l’impulsion doit être portée au plus haut niveau politique.

Afin de mieux cerner les enjeux de l’exclusion numérique, alors que l’État accélère sa numérisation et que le télétravail a connu un essor sans précédent pendant le confinement dû à l’épidémie de Covid-19, la mission d’information poursuit ses travaux avec l’audition le 25 mai de M. Jacques Toubon, Défenseur des droits, qui avait estimé en 2019 que la dématérialisation à marche forcée des services publics se résumait pour certains publics par un recul de leurs droits en raison de la disparition des services publics sur certains territoires.

A suivre…

Source : http://www.senat.fr/commission/missions/lutte_contre_lillectronisme.html