[Webinaire] – Comment évaluer le niveau des compétences numériques ?

Rendez-vous le :

Jeudi 16 Mai
de 10h30 à 12h00
En ligne sur Teams

 

Formulaire d’inscription

Ce webinaire a pour objectif d’interroger, définir, préciser et outiller une pratique autour de l’ »évaluation d’un niveau de compétences numérique de base » afin de pourvoir, par suite, mettre en perspective un accompagnement adapté.

C’est pourquoi nous nous interrogerons en 4 temps sur :

  1. Évaluer « qui » ?
  2. Évaluer « quoi » ?
  3. Évaluer « pourquoi » ?
  4. Évaluer « comment » ?

Pour finir, il y aura une session de questions / réponses.


Ce webinaire sera animé par Stéphane Gardé intervient depuis une vingtaine d’années autour des problématiques de fragilités numériques et d’accompagnement des publics.
Chargé de projet numérique pendant 15 ans pour un Centre Ressources Illettrisme (CRI), il a longuement accompagné des publics en difficulté avec les savoirs de base et le numérique au volant d’un camion multimédia itinérant auprès des gens du voyage. Il a, par la suite, développé et accompagné des projets innovants et d’autres expérimentations.
Aujourd’hui il partage son expertise en tant que consultant-formateur en inclusion et médiation numérique indépendant.

Il propose au sein de son activité, La Coop Num, 3 axes d’accompagnement :

  • La formation (de formateurs, aidants et médiateurs numériques),
  • L’ingénierie (pédagogique et de projets)
  • Le conseil

Il accompagne des actions et réseaux d’acteurs, des collectivités et services de l’État, des organismes gestionnaires et autres grands comptes.

Si vous avez des questions n’hésitez pas à contacter Quentin Guidez au 07 85 18 29 05

[Numérique] – 11 décembre à Lyon : journée régionale ILLETTRISME ET ILLECTRONISME en Auvergne-Rhône-Alpes

Organisée notamment par Anaïs BOROWIAK, Chargée de mission régionale Auvergne-Rhône-Alpes, cette journée s’articule autour de plusieurs temps.

Après une ouverture par le Secrétaire Générale aux affaires régionales adjoint (SGAR) puis une introduction par l’ANLCI, plusieurs tables rondes et ateliers auront lieu :

  • Table ronde 1 : Prévenir l’illettrisme dès le plus jeune âge et encourager la lecture pour tous
  • Table ronde 2 : Repérer les situations d’illettrisme pour mieux accompagner
  • Table ronde 3 : Comment accompagner et former les personnes vers la maitrise des compétences de base
  • Table ronde 4 : Le numérique, un levier pour mobiliser les personnes en situation d’illettrisme
  • Atelier immersif EVA
  • Atelier immersif EVAGILL et Les Incontournables

> Le programme détaillé

> S’inscrire

Source : site de l’ANLCI

[Enquête] – 1 million d’habitants est susceptible d’être en situation d’illectronisme en Auvergne-Rhône-Alpes

En 2019, un million d’habitants est susceptible d’être en situation d’illectronisme en Auvergne-Rhône-Alpes. Concrètement, cela signifie qu’ils n’ont pas utilisé internet au cours de l’année, ou qu’ils rencontrent des difficultés au quotidien dans l’utilisation des outils numériques. Cela représente 15 % des habitants de la région. Les plus âgés, les moins diplômés et les moins favorisés socialement sont les plus concernés par l’illectronisme. L’ouest de la région est davantage touché, contrairement à l’est et aux grands pôles urbains.

Lire la suite de l’article de Aude Lécroart, Bruno Roy (Insee)
Source : Insee Analyses Auvergne-Rhône-Alpes – n° 155, Décembre 2022

[Numérique] – Le Sénat déclare l’« état d’urgence numérique ! »

Dans le cadre de la mission d’information sénatoriale « Lutte contre l’illectronisme et inclusion numérique », plusieurs auditions ont eu lieu.

Après les opérateurs, c’était au tour des associations de venir témoigner, mercredi 17 juin. Pour les sénateurs, cette deuxième série d’auditions vient confirmer l’« état d’urgence numérique ».

Revoir la Table-ronde des associations

ATD Quart-Monde, la Cimade, la Croix-Rouge, la Fédération des acteurs de la solidarité, le Secours Catholique ou encore Emmaüs, tous alertent les pouvoirs publics sur la nécessité d’un vaste programme de formation au numérique des travailleurs sociaux. L’enjeu ? Garantir l’effectivité des droits dans le contexte de dématérialisation de l’administration souhaitée par le gouvernement. Le Sénat le rappelle dans son communiqué, l’échéance « 100 % de services dématérialisés d’ici 2022 » inscrite dans le plan Action publique 2022 arrive à grands pas.

C’est dans ce contexte que les associations, acteurs majeurs de l’accompagnement individualisé au contact des citoyens les plus fragiles, ont un rôle essentiel à jouer d’« aidant numérique ». Mais pour mener à bien leur mission de médiation, les travailleurs sociaux manquent « de moyens financiers appropriés ou d’un référentiel unique et partagé », souligne le Sénat. Pour le rapporteur Raymond Vall (RDSE ‑ Gers), l’accélération de la dématérialisation de la vie citoyenne doit conduire à « rééquilibrer le rythme » : « La formation au numérique doit aller à la même vitesse que la dématérialisation, laquelle doit systématiquement prendre en considération le risque d’exclusion numérique, en associant des usagers dans la conception des sites et en veillant à leur ergonomie. » / Par – Le 23 juin 2020.


Une autre audition s’est tenue lundi 22 juin, avec une table ronde consacrée au risque d’illectronisme dans l’enseignement universitaire, avec :

  • Younès BENNAMI, vice-président Transformation numérique de l’Université Sorbonne Paris-Nord,
  • Benjamin MARTEAU, directeur du groupement d’intérêt public PIX,
  • Brigitte NOMINÉ, présidente de l’association VP NUM et vice-présidente Stratégie numérique de l’Université de Lorraine,
  • Isabelle OLIVIER, vice-présidente Numérique et Innovations Pédagogiques de l’Université de Grenoble-Alpes,
  • Nicolas POSTEC, vice-président délégué chargé du Développement numérique de l’Université du Mans.

Revoir la Table-rondes des universités


Pour en savoir plus sur cette mission d’information du Sénat Lutte contre l’illectronisme et inclusion numérique :
Article Parlera
Page dédié sur le site du Sénat

 

[Numérique] – Le Sénat crée une mission d’information « Lutte contre l’illectronisme et inclusion numérique »

Le Sénat a créé une mission d’information « Lutte contre l’illectronisme et inclusion numérique », à la demande du groupe du Rassemblement démocratique et social européen. Le Sénat a procédé à la désignation des 23 membres de cette mission d’information, dont 5 sont sénateurs dans notre région Auvergne-Rhône-Alpes :

L’audition, lundi 18 mai, de MM. Christian Janin, Président de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI), et Hervé Fernandez, Directeur, par la mission d’information sur la lutte contre l’illectronisme et pour l’inclusion numérique, a confirmé, selon le rapporteur M. Raymond Vall (Groupe RDSE – Gers), « la pertinence de l’initiative sénatoriale d’élever ce sujet au rang de grande cause nationale nécessitant une forte impulsion politique« .

Avec des moyens trop modestes, 12 salariés et un budget d’un million d’euros, l’Agence est en effet confrontée à des défis de grande ampleur. Si son action a permis une définition consensuelle de l’illectronisme, ce dernier ne recoupe pas l’illettrisme, réalité que le manque de données fiables ne permet pas de mesurer avec précision. L’Agence a réussi à sensibiliser les formateurs et les développeurs des plateformes numériques publiques à la question de l’illectronisme. Toutefois, sa gouvernance pèche puisque le groupement d’intérêt public de l’ANLCI ne comporte, pour l’instant, ni le secrétariat d’État au numérique, ni les Régions alors qu’elles ont reçu la compétence de la formation au numérique.

Pour les sénateurs, le nouveau plan pluriannuel de l’Agence devra bâtir une coalition pour coordonner les initiatives de l’État, des collectivités territoriales et des associations. Pour lutter contre la fracture numérique, la mobilisation de tous est nécessaire. Mais l’impulsion doit être portée au plus haut niveau politique.

Afin de mieux cerner les enjeux de l’exclusion numérique, alors que l’État accélère sa numérisation et que le télétravail a connu un essor sans précédent pendant le confinement dû à l’épidémie de Covid-19, la mission d’information poursuit ses travaux avec l’audition le 25 mai de M. Jacques Toubon, Défenseur des droits, qui avait estimé en 2019 que la dématérialisation à marche forcée des services publics se résumait pour certains publics par un recul de leurs droits en raison de la disparition des services publics sur certains territoires.

A suivre…

Source : http://www.senat.fr/commission/missions/lutte_contre_lillectronisme.html